Grèce : «On est dans du chantage permanent, dans l'asphyxie», dénonce Olivier Besancenot

par libezap

Le compte à rebours est lancé pour la Grèce et ses créanciers. S'ils ne parviennent pas à trouver un accord d'ici au 30 juin, la Grèce sera en défaut de paiement et devra rembourser 1,6 milliard d'euros au Fonds monétaire international (FMI), une somme qu'elle ne pourra payer que si ses créanciers lui versent les 7,2 milliards promis. Une situation alarmante que déplore l'ancien porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Olivier Besancenot. «Si ça n'aboutit pas, c'est qu'on n'est pas dans des négociations depuis le début», explique-t-il sur iTélé. Et bien que le peuple grec craint l'austérité, la dette de 1,6 milliard d'euros est «illégitime» pour Olivier Besancenot qui critique «la petite musique» lancée par le gouvernement français, celle «qui consiste à dire que le non-remboursement de la dette grecque coûterait aux contribuables français, c'est un mensonge, c'est du venin politique et ça ne correspond pas à la réalité des circuits financiers». Il préconise le rachat de la dette par la Banque Centrale Européenne (BCE) à qui Athènes doit 3,5 milliards d’euros. La date butoir du remboursement de la BCE est le 20 juillet. Ce qui plonge le gouvernement grec dans un cauchemars sans fin. Sauf si un éventuel compromis, auquel les dirigeants européens affirme encore croire, surgit.

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