Grèce. Les autorités confirment la mort d'un migrant après un incendie dans un camp de réfugiés à Lesbos
Le bilan officiel est pour l’instant d’un mort selon les autorités grecques, après un incendie dans un camp de réfugiés à Lesbos en Grèce. Selon des sources policières la veille, il était de deux morts, une femme et son enfant. Selon l’ONG Médecins sans frontières présente sur place, il est pour l’instant impossible de confirmer « combien de personnes sont mortes. »
Les autorités grecques ont confirmé lundi à Lesbos la mort d’un migrant la veille, dans un incendie au camp de Moria, dans l’attente de résultats d’examens de restes d’une éventuelle seconde victime.
« Nous n’avons qu’une personne morte confirmée pour l’instant », a déclaré lundi le ministre adjoint à la protection civile Lefteris Oikonomou. Le bilan était dimanche soir de deux morts, une femme et son enfant, selon des sources policières citées par l’agence grecque ANA.
« Nous sommes sous pression », a ajouté le ministre lors d’une conférence de presse à Mytilène, le chef-lieu de l’île de Lesbos.
Un bilan toujours provisoire
Selon les médias grecs, une couverture brûlée retrouvée à côté de la femme morte, contiendrait des résidus de peau qui pourraient appartenir à l’enfant de la défunte, un nouveau-né. Des examens médico-légaux étaient en cours.
« Nous ne pouvons toujours pas confirmer combien de personnes sont mortes », a déclaré à l’AFP Anna Pantelia, responsable de la communication de l’ONG Médecins sans frontières à Lesbos. La clinique de MSF a pris en charge dimanche soir 21 patients pour des blessures légères pendant l’incendie, a-t-elle dit.
Le camp de réfugiés de Moria, en situation de surpopulation, le plus important d’Europe, avait retrouvé un semblant de calme lundi matin au lendemain d’un incendie meurtrier suivi d’émeutes.
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