Changement cosmétique pour certains, nouveau départ pour d’autres. Le gouvernement grec remanié est entré en fonction samedi. Les principaux portefeuilles ministériels n’ont pas changé.
Euclide Tsakalotos, le ministre des Finances, principal négociateur avec l’union européenne et le FMI reste en poste, tout comme le ministre des Affaires étrangères et celui de la Défense. “Nous devons mettre un terme à certaines attitudes et utiliser tous les moyens possibles pour sortir le pays de cette longue crise. Pour cela nous avons fait tous les changements nécéssaires au sein du cabinet.”, a déclaré en marge de la cérémonie de serment Alexis Tsipras.
Pour atteindre ces objectifs de réduction de la dette, ce gouvernement va devoir continuer à mener une politique d’austérité. Conséquences: des privatisations notamment dans le secteur de l‘énergie. Les ministres opposés ont donc été remerciés. c’est le cas de Panos Skourletis, ancien ministre de l’environnement et de l‘énergie.
Arrivé au pouvoir en octobre 2015, l‘équipe sortante a perdu sa popularité pour avoir dû mettre en oeuvre les politiques d’austérité imposées par les créanciers.
Contraint de proroger l’austérité en échange de nouveaux prêts de 86 milliards d’euros consentis en juillet 2014, le gouvernement ne cesse de marteler ces dernières semaines l’urgence de mesures d’allègement de la dette publique, qui doit atteindre cette année 315 milliards d’euros, soit 178,9 % du PIB.
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