En grande surface, les prix de l’alcool flambent. Entre le 26 janvier et le 29 mars, la loi Alimentation aurait provoqué une augmentation supérieure à 3 % sur de nombreux produits de référence. En tête du classement se trouvent les gins, les rhums et les bières.
La loi Alimentation continue de faire trinquer les consommateurs. La tendance, observée dès le mois de janvier, se confirme aujourd’hui, selon le cabinet d’études Nielsen. Son analyse, portant sur les 1 000 produits les plus vendus en magasin, a démontré que les références d’alcools et de surgelés salés sont les plus touchées par l’augmentation des prix.
Le cabinet Nielsen a étudié l’évolution du prix moyen des produits de grande consommation (PGC), depuis l’entrée en vigueur le 1er février 2019 de la loi Alimentation. Aujourd’hui, son constat est sans appel.
Parmi les alcools durement touchés par la flambée des prix, on retrouve en tête les gins (+ 8,8 %), les rhums (+ 8,6 %), les bières (+7,3 %) et les anisés (+ 6,8 %). De leur côté, les vins mousseux ont augmenté de 5,3 % en moyenne. L’augmentation est moins frappante pour les vodkas (+2,4 %) et les champagnes (+1,1 %).
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