Gilles Simeoni - Prisonniers corses: «Yvan Colonna a droit comme les autres au rapprochement»
par Lopinionfr
Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni sont à Paris ce lundi 22 janvier. Les élus corses doivent rencontrer le Premier ministre et Jacqueline Gourault pour exposer leurs revendications, dont le rapprochement « des prisonniers politiques ». « Yvan Colonna a droit comme les autres au rapprochement », estime Gilles Simeoni sur LCP. « C’est une mesure qui vise simplement à permettre un droit effectif aux visites familiales », ajoute le président du conseil exécutif de Corse. Jean-Guy Talamoni évoque sur France info l’avenir institutionnel de l’île de Beauté. « Si nous ouvrons les portes au niveau constitutionnel, nous aurons tout le temps pour discuter avec Paris de la loi organique », indique le président de l’Assemblée de Corse. Sur LCI, l’élu revenait sur une possible indépendance de l’île. Pourrait-elle vivre sans l’État français ? « La Corse a été appauvrie par des politiques qui ont été menées pendant fort longtemps. C’était un régime douanier pire que celui que la France appliquait à ses colonies officielles », répond Jean-Guy Talamoni. Autre élu à critiquer le choix du gouvernement : Jean-Christophe Fromantin, maire de Neuilly et président du comité Exposition universelle en 2025. L’élu critique le choix d’Édouard Philippe d’avoir abandonné le projet. « J’ai appris cette décision par un tweet du JDD samedi soir : je trouve la méthode d’une lâcheté, d’une déloyauté et d’une indignité par rapport à la fonction de Premier ministre » , déclare-t-il sur RTL. « Je trouve cela dommage. La France peut se permettre ces évènements et tire un grand profit en termes de rayonnement international », commente de son côté Florian Philippot sur BFMTV.
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