Gilets jaunes : malgré sa blessure à la cheville, Antonio ne lâche rien
par CNEWS
Blessé à la cheville par l’éclat d’une grenade, depuis le 24 novembre, Antonio, père de famille de 40 ans, ne se déplace plus qu’en béquilles. Habitant d’un petit village de 700 habitants sans un seul commerce situé dans l’Oise, il cumule les missions d’interim et les emplois précaires sans jamais atteindre le Smic. Au volant de sa voiture, il part encourager les irréductibles gilets jaunes installés depuis le 17 novembre à l’un des ronds-points de Noyon. Il risque de boiter toute sa vie et malgré tout Antonio continue de puiser dans ses petits revenus pour manifester chaque mois à Paris.Depuis le début du mouvement, le nombre de blessés atteint 2.000 chez les manifestants et 1.200 chez les forces de l’ordre selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur.
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