Gilets jaunes. Les députés du groupe communiste PCF veulent déposer une motion de censure.
par Kangai News
Gilets jaunes. Les députés du groupe communiste PCF veulent déposer une motion de censure. Les députés communistes ont fait part, ce vendredi, de leur intention de déposer une motion de censure pour tenter d'obtenir la démission du gouvernement dont ils contestent la gestion de la crise des Gilets jaunes. Les députés du groupe communiste ont annoncé ce vendredi vouloir déposer une motion de censure contre le gouvernement au vu de la « gestion catastrophique » de la crise des Gilets jaunes, ce qui implique qu'ils parviennent à rallier les signatures du PS et de LFI. Appelant dans un communiqué à « censurer le gouvernement pour sortir de la crise », le groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) dénonce une « attitude méprisante » de l'exécutif « qui attise la colère légitime de nos concitoyens ». « Obtenir la démission du gouvernement » « Il est temps de tirer les conséquences de la gestion catastrophique de cette crise. C'est pourquoi le dépôt d'une motion de censure pour obtenir la démission du gouvernement, en vertu de l'article 49 alinéa 2 de la Constitution, s'impose », poursuit le groupe. Les élus communistes indiquent qu'ils vont solliciter les députés Insoumis et socialistes « pour réunir les 58 signatures nécessaires et pouvoir, dès la semaine prochaine, engager la responsabilité du gouvernement ».Pour pouvoir être déposée, une motion de censure doit réunir 58 signatures parmi les 577 députés. Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) qui réunit les élus communistes en compte 16. Il lui faut donc rallier les signatures du PS (29) et de LFI (17). « Ouvrir des négociations sur l'augmentation du Smic » « Cela devrait être fait dans la journée pour un examen jeudi », a affirmé le député communiste Sébastien Jumel, dénonçant un gouvernement qui « joue le pourrissement face au mouvement des Gilets jaunes » ce qui est « dangereux pour la démocratie ». « Sa réponse sur le pouvoir d'achat est nulle et inopérante il faut maintenant une réponse politique forte, d'où cette motion de censure », a-t-il, poursuivi appelant le gouvernement à « renoncer à la hausse des taxes sur les carburants prévue au 1er janvier et ouvrir des négociations sur l'augmentation du Smic ». Les trois groupes de gauche avaient surmonté en juillet leurs divisions pour déposer une motion de censure commune contre le gouvernement sur l'affaire Benalla. Fait inédit depuis 1980 deux motions simultanées avaient alors été défendues, LR en ayant aussi déposé une. C'était alors la première fois que l'opposition avait recours à cette procédure depuis l'élection d'Emmanuel Macron.
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