Gilets jaunes. Les autorités sanitaires rejettent les accusations de « fichage » de manifestants blessés
par Kangai News
L'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et l'Agence régionale de Santé ont rejeté, ce samedi 20 avril, des accusations de « fichage » de patients après l'annonce d'une plainte contre X d'un Gilet jaune blessé évoquant un possible fichage « illicite » par l'hôpital l'ayant opéré. La polémique enfle. Les Gilets jaunes blessés lors des manifestations parisiennes sont-ils « fichés » lors de leur passage à l'hôpital ? Sébastien Maillet, 30 ans, le croit. Le 9 février près de l'Assemblée nationale, ce manifestant, âgé de 30 ans, avait eu la main arrachée par une grenade GLI-F4 qui avait explosé. Il avait ensuite été opéré à l'hôpital européen Georges-Pompidou. Son avocat a annoncé vendredi qu'il allait déposer plainte contre X pour « collecte illicite de données à caractère personnel » et « violation du secret professionnel », après un article publié cette semaine par le Canard enchaîné. L'hebdomadaire fait état d'un recensement nominatif par les hôpitaux parisiens des personnes blessées lors des manifestations des Gilets jaunes, dans un fichier appelé « SI-VIC » (système d'information pour le suivi des victimes), et mis en place après les attentats de 2015 pour faciliter l'identification des victimes d'attaques. Sur la base de ces informations, Sébastien Maillet estime que le fichier a été détourné de sa finalité, avec « pour objectif de créer une liste de personnes militantes ».
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