Gilets jaunes. Des coups de fusils de chasse devant le domicile d'un député

par Kangai News

ÉCOUTER Recevez l'info matinale Chaque matin, recevez l'essentiel de l'actualité nationale et internationale Votre e-mail OK Partagez FACEBOOK TWITTER MESSENGER LINKEDIN EMAIL Recherchez Selon le député LREM de l'Eure, Bruno Questel, qui se dit victime d'une tentative d'intimidation de la part de quarante Gilets jaunes, six coups de feu ont été tirés vendredi à proximité de son domicile. Il a reçu le soutien de plusieurs personnalités politiques. Le député LREM de l'Eure Bruno Questel a fait état samedi de coups de feu tirés avec des fusils de chasse devant son domicile, vendredi soir, et d'une « tentative d'intimidation de 40 gilets jaunes ». Il s'est dit déterminé à ne pas « baisser les bras ». « Je n'ai jamais refusé dialogue, concertation et échange. Six coups de feu devant chez moi, hier, et une tentative d'intimidation de quarante Gilets jaunes ne me feront jamais faillir ; la République au cœur », a tweeté le député. Il a expliqué que des « gilets jaunes » avaient « organisé une opération à 1 km » de chez lui au rond-point menant à son domicile à Grand-Bourgtheroulde (Eure), installant « 20 panneaux » sur la route pour « guider » vers son habitation. Rentré chez lui vers 21 h 30, cet avocat de profession a fait état de « beaucoup de plaintes du voisinage », les gendarmes étant appelés, y compris par lui-même. Plus tard, alerté par le bruit, l'élu a ouvert sa porte et entendu six coups de feu, sans en distinguer les auteurs partis rapidement en voiture. Il a expliqué que « 3 minutes après, 20 voitures en cortège » ont défilé devant son domicile en klaxonnant, avec des fumigènes et des pétards. Il a ensuite ramassé des cartouches de fusil de chasse. « Si les gendarmes n'avaient pas été là, les choses auraient été plus compliquées », « il y avait des mauvaises intentions », a déclaré Bruno Questel, assurant toutefois ne s'être pas senti en danger. « On passe un cran [...] vous vous demandez jusqu'où ça va aller », a poursuivi l'élu, se disant néanmoins « terriblement combatif parce qu'on ne peut pas baisser les bras ». Le député comptait porter plainte samedi.

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