Gilbert Rozon craint de payer des millions à ses victimes supposées.

par Ça Zap - Zapping TV

Gilbert Rozon craint de payer des millions à ses victimes supposées. Regroupées dans le collectif « Les Courageuses », une vingtaine de femmes accusant Gilbert Rozon d'agressions sexuelles entre 1982 et 2016 ont lancé un recours collectif contre le producteur au Canada. Mais le Québécois conteste cette mesure, qui pourrait l'obliger à payer des millions de dollars de dédommagements à ses victimes présumées. Gilbert Rozon a fait officiellement objection au lancement d'un recours en justice collectif des « Courageuses », un groupe de femmes accusant le producteur canadien de multiples agressions sexuelles entre 1982 et 2016. Ces dernières entendaient obliger le fondateur du festival Juste pour rire à payer des dédommagements atteignant plusieurs millions de dollars dans le but d'envoyer un message fort aux harceleurs et à leurs victimes. Mais un tel accord entre les différentes parties n'aura pas lieu, annonce le Journal de Québec. Un « prédateur sexuel » L'accusé refuse en effet de verser le dédommagement collectif comme les montants individuels calculés en fonction des cas particuliers de chacune des victimes présumées. Le cabinet d'avocats défendant Gilbert Rozon a fait ajouter au dossier un document stipulant que l'ancien juré de La France a un incroyable talent « entend contester la demande pour auto­ri­sa­tion d'exer­cer une action collec­tive ». De leur côté, les membres du collectif « Les Courageuses » et leurs avocats évoquent un « prédateur sexuel » ayant « profité du silence, de la crainte, de la honte et de l'im­pos­si­bi­lité d'agir de ses victimes pour conti­nuer sa préda­tion ». Du « mépris pour les droits de ses victimes » « Rozon a agi avec un mépris pour les droits de ses victimes qui méritent la dénon­cia­tion la plus claire qui soit », estiment encore les représentants des « Courageuses ». Celles-ci sont pour l'instant une vingtaine mais la plainte pourrait à terme concerner « plusieurs dizaines » de femmes. Reste désormais à savoir si le recours collectif verra finalement le jour. Face à la multiplication des plaintes pour agressions sexuelles déposées par des femmes parfois mineures au moment des faits, Gilbert Rozon avait renoncé à l'ensemble de ses responsabilités professionnelles en octobre dernier.

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