Génération identitaire : condamnations et dissolution | 08/03/2021 | Désintox | ARTE
par Desintox
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintoxSur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/Gérald Darmanin l’avait promis. C’est désormais chose faite : mercredi 3 mars, le groupe d’extrême droite Génération identitaire a été dissous en conseil des ministres. Connue pour ses actions contre l’immigration et l’islam, l’association a reçu le soutien de plusieurs élus de droite et d’extrême-droite qui trouvent la décision du gouvernement injuste, car selon eux, Génération Identitaire n’a jamais été condamnée par la justice. Pour l’instant, l’association Génération identitaire n’a fait l’objet que de deux procès : le premier pour le déploiement d’une banderole sur une mosquée en chantier près de Poitiers en 2012, et l’autre pour son action anti-migrants dans les Alpes en 2018. D’abord condamnée à des amendes importantes et parfois même à des peines de prison ferme, Génération identitaire a fait appel de ces décisions et a obtenu la relaxe pour les deux affaires. Mais selon l’aveu même de leur avocat, c’est une « boulette procédurale » qui a permis la relaxe dans l’affaire de la mosquée de Poitiers. Le tribunal de Poitiers avait oublié de suspendre la prescription pour les faits d’« incitation à la haine raciale ».Mais surtout, si Génération identitaire n’a pas été punie en tant qu’association, ce n’est pas le cas de ses adhérents, qui ont été condamnés à des amendes pour une banderole anti-Hollande sur le siège du Parti socialiste en 2013 et pour une autre sur le toit de la gare d’Arras en 2015. Lors d’une manifestation illégale à Calais en 2016, trois membres ont également été condamnés pour des « faits de rébellion ». Et, suite à des propos tenus dans un documentaire d’Al-Jazeera en 2018, un membre lillois, a été condamné pour « agression raciste » et « apologie du terrorisme ».
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