Deux semaines après les attentats de Paris, les Français continuent de se recueillir place de la République ou sur les lieux des fusillades. Parmi eux, Georges se rend pour la première fois devant le Bataclan, où il a perdu une amie le vendredi 13 novembre. "Je pense à mon amie qui n'est plus là (...). C'est idiot, je pense aussi à tous ces gens que j'aurais pu connaître et qui me ressemblent. C'est comme si j'avais été là", explique-t-il. Ce sont les mots d'une génération cosmopolite et tolérante, ciblée par les terroristes. Georges, devant le Bataclan, a aussi envie d'espérer: "c'est important de se réapproprier ce lieu (...). Sans oublier, mais un lieu où on pourrait être à nouveau heureux".
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