General Electric : deux syndicats attaquent l'État en justice
par Kangai News
Deux syndicats de General Electric (GE) Belfort poursuivent l'État devant le tribunal administratif de Paris. Ils dénoncent sa responsabilité dans le non-respect par l'industriel américain de l'accord de 2014. Il prévoyait la création d'emplois lors du rachat de l'activité énergie d'Alstom. « Devant l'incapacité de l'État français à faire respecter l'accord de 2014, notre action en justice est aujourd'hui inévitable pour protéger l'avenir de nos emplois et de notre territoire », ont indiqué les syndicats CFE-CGC et Sud. Ils annoncent avoir saisi lundi 7 octobre le tribunal administratif de Paris. Ils dénoncent la responsabilité de l'État français dans le non-respect par GE de l'accord de 2014 sur le rachat de l'activité énergie d'Alstom. Cet accord prévoyait que l'industriel américain crée mille emplois et maintienne l'essentiel des activités de turbines à gaz, ainsi que le centre de décision mondiale de cette activité, sur le site belfortain. Modifier le plan de restructuration Les syndicats s'engagent à retirer cette saisine « si le gouvernement obtenait une modification très significative du plan » de restructuration annoncé en mai par la direction de GE. Le groupe américain emploie 4 300 salariés à Belfort, dont 1 900 dans l'entité qui fabrique des turbines à gaz, la plus durement touchée par ce plan qui prévoyait initialement la suppression de près de 1 050 postes en France. Jeudi, la direction de GE à Belfort s'est dite « disposée » à réduire de 150 au maximum le nombre de postes supprimés sur le site, sur un total de 792 départs initialement proposés, « sous réserve » de discussions formelles avec les instances représentatives du personnel.
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