Gabriel Attal (LREM) sur l’audiovisuel public : vers un patron non exécutif unique et des directeurs généraux
par Lopinionfr
La ministre de la Culture Françoise Nyssen doit présenter en début de semaine sa grande réforme de l’audiovisuel public. Son maître mot : l’efficacité ? Gabriel Attal, député des Hauts-de-Seine était interrogé par Nicolas Beytout ce vendredi. Le porte-parole LREM met en avant plusieurs priorités : créer « un champion du numérique » à destination d’une jeunesse qui se détourne des canaux traditionnels, « travailler sur la question du territoire, les Français veulent de l’information de proximité » et avoir une véritable politique « d’efficacité ». Faut-il voir dans ce souci d’efficacité une annonce d’économies pour l’audiovisuel public français ? « On va demander des économies à tous les opérateurs de l’État, il me paraît normal et légitime que l’audiovisuel français y participe », explique Gabriel Attal. Et s’il assure que la réforme « ne vise pas à faire des économies », Gabriel Attal explique pourtant « qu’il y aura des économies ». Considère-t-il qu’il y a trop d’effectifs dans l’audiovisuel public ? « Il faut regarder société par société, antenne par antenne comment les moyens sont alloués ». « Il faut plus d’efficacité dans l’audiovisuel public, ça passe aussi par une question sur l’allocation des effectifs », admet-il. La réforme de l’audiovisuel va-t-elle aboutir à une direction unique ? « Il faut revoir la structure interne des groupes (…) est-ce qu’une gouvernance commune des sociétés permettrait d’avancer plus rapidement avec plus de synergie ? C’est ce que je crois », défend Gabriel Attal. « Il faut un ou une cheffe d’orchestre de l’audiovisuel public », poursuit-il. « Avoir une présidence non exécutive et des directeurs exécutifs, ça permet déjà d’avancer avec plus de synergie », explique le porte-parole LREM. Toujours dans une logique d’efficacité, Gabriel Attal considère qu’il faut « revoir » la double casquette du CSA, qui nomme et contrôle. « J’estime qu’une nomination par des conseils d’administration peut être une solution intéressante et que le CSA garde son pouvoir de régulation et de contrôle des sociétés qui est le sien », détaille le député LREM.
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