Gabon : Bongo accuse à son tour son rival de fraude électorale
par euronews-fr
Une semaine après le scrutin, qui a vraiment remporté les élections présidentielles au Gabon ? Mercredi matin sur une radio parisienne, Ali Bongo, le président sortant, a à son tour accusé son rival Jean Ping de fraude électorale. Bongo s’en est pris à la mission d’observation d’observation des élections jugée trop partiale. Gabon: Ali Bongo critique la mission de l’UE https://t.co/5VBBUVtD3e #AFP pic.twitter.com/BkC2rDHDPC— Agence France-Presse (@afpfr) 7 septembre 2016 Arrivés au coude-à-coude les deux candidats se sont déclarés vainqueurs. Mais la victoire officielle d’Ali Bongo a provoqué des émeutes, tuant au moins six personnes. Pour Jean Ping le bilan des violences électorales s‘élève à “entre 50 et 100 morts”►https://t.co/yg7jDg2FOs pic.twitter.com/HI6zPcCCFi— iTELE (@itele) 7 septembre 2016 Mardi le parlement s’est réuni en urgence. Richard Auguste Onuviet, le président de l’Assemblée gabonaise : “Les Gabonais se posent de nombreuses questions et ont exprimé une peur profonde. Rien, je dis bien rien, ne peut justifier l’incendie de l’Assemblée nationale.” A Libreville, la capitale, le siège de l’Assemblée a été pris pour cible.Plusieurs centaines de personnes auraient été interpellées après ces émeutes post-électorales. Le candidat de l’opposition a demandé le recomptage des voix sous contrôle international tandis qu’Ali Bongo s’en remet au verdict de la Cour constitutionnelle gabonaise. Ali Bongo est à la tête du Gabon depuis 2009. Sa première élection avait aussi été contestée par l’opposition, mais la France, ex-puissance coloniale, l’avait alors félicité. Avec Agences
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