François Bayrou a prononcé dimanche 25 mars un long discours au Zénith de Paris à l'occasion d'un meeting qui se devait de relancer sa campagne. Le centriste a commencé son intervention par des mots très personnels sur ses origines, sa famille et son "amour" pour la République qu'il a servi comme "militant, comme député, comme ministre".
Plusieurs fois au cours de son intervention, il a renvoyé dos à dos "les deux favoris", François Hollande et Nicolas Sarkozy. Il a critiqué les 35 heures et attribue les causes de la crise "aux mauvaises décisions qui ont été prises depuis trente ans".
Le candidat du Modem a ensuite détaillé l'ensemble de son programme, notamment sur l'éducation dont il veut faire une priorité. Il a annoncé le rétablissement de l'Histoire en classe de Terminale S et s'est engagé à "prendre la défense le monde enseignant". François Bayrou a annoncé des réformes dans tous les domaines. Sur la sécurité, il veut faire de "la lutte contre le trafic d'armes une priorité".
Il a répété son intention de faire un référendum sur la "moralisation de la vie publique", ce qui comprend : la fin du cumul des mandats pour les députés, une limitation pour les sénateurs ; une réduction du nombre de parlementaires, la reconnaissance du vote blanc. Il prévoit aussi l'égalité effective entre les hommes et les femmes et l'indépendance des médias.
François Bayrou a dévoilé dans le détail les premières semaines de son quinquennat s'il était élu. Il souhaite former un gouvernement restreint à vingt ministres, d'union nationale, avec des individus de la société civile.
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