Chaque année, l’INSEE publie une évaluation des comptes nationaux.
Mais du fait de la crise sanitaire qui a engendré une crise économique sans précédent, le déficit public a atteint 211,5 milliards d’euros, soit 9,2% du PIB.
Il n’a jamais été aussi élevé depuis 1949.
À titre de comparaison, en 2019, le déficit était de 3,1%.
La dette publique a, elle aussi, explosé : plus de 2 650 milliards d’euros (115,7% du PIB contre 97,6% en 2019).
En 2020, la France a connu une récession de 8,2% qui s’explique par le soutien massif de l’économie.
Les dépenses des administrations publiques ont bondi de 5,5% (contre 2,6% en 2019), soit 74,6 milliards d’euros supplémentaires.
Il s’agit principalement des prestations sociales, de l’augmentation des rémunérations (notamment dans le secteur hospitalier) ainsi que les aides débloquées pour les entreprises.
Les recettes sont quant à elles en recul :
-5%, soit l’équivalent de 63,1 milliards d’euros de moins dans les caisses de l’État.
Néanmoins, malgré l’envol de ces chiffres ils restent tout de même inférieurs aux prévisions du gouvernement qui misait sur un déficit de 11,3% et une dette publique d’environ 120%.
Objectif du gouvernement pour 2021 : réduire le déficit public à 8,5%.
La dette publique devrait atteindre 122% du PIB français.
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