L'opération française Sangaris se termine ce lundi en Centrafrique. Après trois ans sur le terrain, et alors que les violences entre bandes armées ont repris ces dernières semaines, le bilan est plutôt mitigé pour la mission de maintien de l'ordre. Déclenchée pour mater la rébellion de la Séléka, venue du nord du pays, l'opération n'a pas permis le retour au calme espéré par l'ancien chef de l'Etat centrafricain François Bozizé.
Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères a néanmoins estimé que la France avait accompli sa mission à Bangui : «Sangaris était une opération difficile, risquée, qui a été menée à bien. Il était légitime que, le relais étant pris par la Minusca [l'intervention des Nations unies], l'opération s'arrête.»
Au total, 300 des 2000 hommes dépêchés par Paris resteront sur place aux côtés des 12000 Casques bleus de l'ONU.
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