Fillon : « Sur la Sécurité sociale, on n'a pas été bons »
par Ça Zap - Zapping TV
François Fillon reconnaît son erreur. Sévèrement critiqué pour sa proposition de réformer la Sécurité sociale, le candidat de la droite à l'élection présidentielle a indiqué sur BFM TV-RMC son intention de revoir sa position. « On n'a pas été bons, on n'a pas été clairs dans nos propositions », a affirmé l'ancien Premier ministre ce mercredi 11 janvier. « Ce que nous avions écrit a été mal compris, je l'ai retiré, j'ai lancé un débat avec l'ensemble des responsables de la santé, les médecins », a-t-il rappelé. « Les auditions se déroulent en ce moment, je referai des propositions (...) avant la fin du mois de janvier ou début février. Ce que je veux, c'est qu'il y ait une meilleure répartition entre les mutuelles et la Sécurité sociale et que les mutuelles soient plus contrôlées », car « la réforme qui a consisté à rendre obligatoires les mutuelles s'est traduite par des baisses de remboursements », s'est-il inquiété. François Fillon souhaite la création d'une « agence de régulation sur les mutuelles ». Car, pour lui, « il va bien falloir réorganiser notre système de protection sociale et de santé ». « On voit que (la Sécu) ne marche pas. Ce matin, toutes les radios nous expliquent que le système est en train de sauter parce qu'il n'y a plus assez de place dans les services d'urgence, de médecins sur le terrain... Une simple épidémie de grippe est en train de paralyser le système. Ce qui montre que quand Mme Touraine (NDLR : la ministre de la Santé) explique que tout va bien, que tout est formidable, que c'est le programme de François Fillon qui menace la Sécurité sociale, ça n'a juste aucun sens », a-t-il contre-attaqué. L'ancien Premier ministre a également concédé un problème de communication dans son équipe de campagne. « Il y a parfois des porte-parole qui sont un peu rapides, puis, comme on est en train de fusionner des équipes qui faisaient campagne pour des candidats différents, il y a encore un peu de réglages à faire, je le reconnais », a reconnu François Fillon, attaqué depuis sa victoire à la primaire de la droite, fin novembre, sur ses propositions sur la Sécurité sociale. Gauche et FN les jugent « brutales ».
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