Faute de repreneur, il brade sa pharmacie pour un euro symbolique
par Kangai News
Cela fait cinq ans que Claude Le Poultier, pharmacien installé à Saint-Martin-de-Landelles (Sud-Manche) depuis quarante-deux ans, cherche sans succès un successeur pour son officine. « J'ai 71 ans, étant donné mon âge, je me suis donné jusqu'au 31 décembre pour tout arrêter », explique Claude Le Poultier, ancien interne du CHU de Caen, arrivé à Saint-Martin-de-Landelles (Sud-Manche), il y a quarante-deux ans. Le pharmacien vend son officine pour 1 € symbolique. Désabusé, Claude Le Poultier multiplie les contacts depuis cinq ans pour trouver un successeur pour cette pharmacie qui génère un emploi, avec une préparatrice. « J'ai tout essayé pour ne pas abandonner ma patientèle à laquelle je suis très attaché et qui me le rend bien. Dans un premier temps, j'ai rencontré quelqu'un qui était intéressé pour venir, mais à cette époque, le docteur Jean-Yves Bureau était sur le point de cesser son activité. Cette situation l'a rendu frileux. Quelque temps après, le docteur Stéphane Berou est arrivé, mais l'occasion était passée. À présent, le corps médical est bien représenté dans la commune avec docteur, infirmiers et kinésithérapeutes. » Un cas fréquent Claude Le Poultier n'avait jamais imaginé que cette pharmacie baisse le rideau un jour. Il y a douze ans, il a beaucoup investi pour la restaurer. Pourtant, il n'est pas le seul à avoir des difficultés à vendre sa pharmacie. « Les petites officines sont difficiles à vendre. Les jeunes en veulent des plus grandes et ils veulent s'installer à plusieurs », constate Franck Blandamour, président de l'ordre des pharmaciens de Normandie.
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24 novembre 2024 - leparisien