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Fatou Diome : "Je veux que mon histoire soit un socle depuis lequel bondir vers l'avenir"

par franceinter

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Alors qu'elle vient de publier "Les Veilleurs de Sangomar", l'écrivaine Fatou Diome est l'invitée d'Ali Baddou à 7h50. Retrouvez les entretiens d'Ali Baddou sur https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-d-ali-badou

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Fatou Diome sur son dernier roman, Les Veilleurs de Sangomar : "Je voulais m’intéresser à la chambre à coucher, là où les gens sont face à leur blues. Comment on comble les béances d’une vie pour continuer à marcher"
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L'écrivaine Fatou Diome : "Si je dis que je suis colonisée, j’invalide le travail de Senghor et Césaire. J’ai beaucoup trop de respect pour eux pour ça"
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Pierre Rosanvallon, historien et sociologue : "A l'origine, le terme de populisme avait été inventé par des ennemis des régimes latino-américains. Aujourd'hui, ceux-là même qu'on accusait de populisme disent revendiquer ce terme."
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Didier Fassin : "Les violences policières ont une définition légale restrictive : ça ne prend en compte que les violences physiques injustifiées ou disproportionnées. "
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Adèle Haenel : "Le film est féminin car le casting et l'équipe technique sont majoritairement féminins, mais il est aussi féministe au sens romanesque du terme."
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Didier Fassin : "Les femmes ont une espérance de vie plus longue que les hommes (...) mais il y a un hiatus entre quantité et qualité de vie."
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Adèle Haenel : "Le regard masculin a été pendant très longtemps associé à un regard neutre, parce que l'immense majorité des films sont produits par des hommes qui regardent des femmes."
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Pierre Rosanvallon, historien et sociologue : "Le populisme-proposition n'a jamais fait l'objet d'une analyse de fond. Il n'a pas d'oeuvre fondatrice, comme Marx pour le communisme ou Jaurès pour le socialisme."
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Didier Fassin : "Entre les 10% les plus riches et les 10% les plus pauvres il y a 13 années d'écart d'espérance de vie à la naissance."
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Eric Morvan, directeur général de la police nationale : "Tout s'est passé comme prévu (...) ce qui prouve que dans ce pays, lorsque les choses sont organisées, déclarées, on est capable de manifester avec des mobilisations très importantes."
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Adèle Haenel : "On a une représentation hyper-stréotypée de la sexualité au cinéma : les images de ce film sont des images que l'on a pas l'habitude de voir"
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Pierre Rosanvallon, historien et sociologue : "Au nom de la souveraineté du peuple, Napoléon III a été le premier à critiquer la liberté de la presse et les partis, en disant aux journalistes que personne ne les avait élus."
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Pierre Rosanvallon, historien et sociologue : "Il y a deux dimensions dans le social aujourd'hui : l'une, traditionnelle, avec des manifestations et des syndicats, l'autre, un mouvement existentiel comme celui des "gilets jaunes"."
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Eric Morvan, directeur général de la police nationale : "Je comprends l'émotion, la colère, mais nous sommes dans un État de droit, les décisions de justice doivent être respectées"
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Didier Fassin : "On voit bien qu'il y a une tension entre les ONG qui ont tendance à insister sur la dimension de réfugiés, et les gouvernements qui ont tendance à parler de migrants. J'essaie de parler d'exilés"
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Adèle Haenel : "L'idée du film n'était pas de parler d'un monde qu'on ne connait plus, mais aussi de créer une émotion artistique"

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22 novembre 2024 - leparisien

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