Fashion week : l'élégance de Paris à Hong-Kong
par euronews-fr
C’est au Grand Palais, en plein centre de Paris, que Giambattista Valli avait choisi de rassembler de nombreux invités, un lieu superbe à la hauteur de la semaine de la Haute-Couture, idéal pour la présentation de la nouvelle collection du couturier italien qui s’inspire cette année de l’impressionisme espagnol. L’or et le noir, des motifs très graphiques, des paillettes et des fourrures hirsutes habillent les mannequins, les rayures audacieuses se transforment parfois en fleurs colorées, les jeux de volumes affinent la taille.Un défilé rythmé par la pianiste britannique Sarah Close, invitée d’honneur de Valli :“Je voulais évoquer ma philosophie de la femme, une femme toujours très éclectique, très excentrique, ma femme Valli. Mais cette fois je voulais aussi montrer que cette femme est toujours sous l’influence de ses nombreux voyages.” Dior, pour sa part, s‘était invité dans les jardins du Musée Rodin, toujours à Paris. Raf Simons, pour sa cinquème collection de l’après-Galliano, a voulu rendre hommage à Christian Dior, en réinterprétant les codes de la mode des siècles passés. Retour donc aux lignes simples et à l‘élégance raffinée, toujours sans prétentions. A Hong-Kong aussi, l’heure est à la Fashion Week. Clara Tan, originaire d’Indonésie, s’est inspirée des plages et océans de son pays pour offrir une vision épurée, légère de la femme d’aujourd’huiIka Buton, elle aussi indonésienne, présente des couleurs beaucoup plus vives qui collent parfaitement aux motifs indigènes hérités de son île natale. En Chine, le masque anti-pollution trouve désormais sa place sur les podiums. Nina Griffee a choisi d’incorporer cet objet disgracieux dans sa collection pour en faire un nouvel élément chic.Retour en Europe, à Berlin, avec l’autrichienne Lena Hoschek, disciple de Vivienne Westwood. Une collection printemps-été très punk-rock où les tatouages se marient parfaitement avec les robes de soirée ou de mariée. “Pour moi, le plus important pour un vêtement est de sublimer celui qui le porte. Je ne veux pas porter un morceau de tissu parce qu’il est beau seulement si j’ai le corps pour le porter. C’est la seule chose qui m’importe”
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