Fanny Ardant : « L’absence de liberté dont on crève »

par lepointabonnes

Paris. Mois de juin. Il fait beau. C'est le matin. 11 heures. Autour de nous les enfants courent. Crient, aussi. Sortie scolaire. Du coup, on n'entend plus Fanny Ardant. Qui ne nous entend plus non plus. Soudain, un jardinier, casque antibruit sur les oreilles, fait un boucan du tonnerre avec son souffleur à feuilles. On en rit. C'est l'été. On est dans les arènes de Lutèce. C'est elle, la femme d'à côté, qui a choisi le lieu. Des arènes, plutôt que la terrasse d'un café. « Parce que parfois, on n'a pas soif. » Des arènes, quand même. Parce qu'elle aime l'Antiquité, aussi ? Elle en parle même avec passion, nous jurant que Tarantino s'est inspiré d'Homère à la fin de Kill Bill. Ardant, qui a joué pour Antonioni, Scola, Zeffirelli, Costa-Gavras ou Varda, tourné avec Mastroianni et Vittorio Gassman, a le Sud dans le sang et dans le cœur. Elle est née à Saumur mais elle a grandi sur un rocher en Méditerranée : celui de Monaco.https://www.lepoint.fr/culture/fanny-ardant-l-absence-de-liberte-dont-on-creve-20-08-2022-2486827_3.phpSuivez nous sur : - Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/- Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/- Twitter : https://twitter.com/LePoint- Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr- www.lepoint.fr

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