"Fachos pas fâchés": ce lapsus de Mélenchon se retourne contre lui

par Huffington Post

POLITIQUE - C’est une expression qui réjouit la Macronie. Invité du 20H de France 2, ce lundi 13 juin, Jean-Luc Mélenchon a appelé “les fachos pas fâchés” à se mobiliser dans les urnes en faveur de la NUPES au second tour des législatives. De quoi donner du grain à moudre à l’alliance présidentielle Ensemble! qui renvoie dos à dos la Nouvelle union et le RN, au point d’avoir entrtenu un certain flou sur les consignes de vote. “S’il y a des fachos qui ne sont pas trop fâchés, mieux vaut qu’ils votent pour nous que de rester à la maison ou de voter pour Marine Le Pen. Ça ne sert à rien”, déclare Jean-Luc Mélenchon face à Anne-Sophie Lapix, alors qu’il est interrogé sur les réserves de voix éventuelles de la gauche unie pour le second tour, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus. Il n’en fallait pas plus pour faire réagir le camp présidentiel. Le chef des députés sortants Christophe Castaner y voit la preuve d’un “rapprochement assumé avec l’extrême droite”, tandis que Roselyne Bachelot tacle ce mardi sur LCI: “Ce qui est bien avec Jean-Luc Mélenchon, c’est qu’à un moment, il se découvre toujours dans sa façon de parler.” “Après avoir sommé tout le monde de combattre le Rassemblement national, lui-même se donne le droit d’en appeler aux électeurs du RN en les traitant de fachos. Ils apprécieront les appels du pied de monsieur Mélenchon”, ironise l’ancienne ministre de la Culture d’Emmanuel Macron. Argument massue de la macronie La comparaison entre l’extrême droite de Marine Le Pen et la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon fait partie de la stratégie de campagne des soutiens d’Emmanuel Macron. Avant même le premier tour, la Première ministre Élisabeth Borne s’était attaquée à “la radicalité” des “deux blocs extrêmes”. Depuis les résultats très serrés du 12 juin, l’argument est repris inlassablement par la majorité et la phrase de Jean-Luc Mélenchon sur France 2 a donc immédiatement été interprétée comme un lapsus révélateur. Côté insoumis, Adrien Quatennens balaie les remarques. “Ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon, ni les Insoumis, ni la Nupes qui sont allés dire à madame Le Pen sur un plateau de télévision qu’elle était ‘trop molle’. C’est cette majorité actuelle, c’est-à-dire monsieur Darmanin”, tacle le coordinateur de la France Insoumise sur franceinfo. ----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : https://www.youtube.com/c/lehuffpost Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook: https://www.facebook.com/LeHuffPost/ Twitter: https://twitter.com/LeHuffPost Instagram: https://www.instagram.com/lehuffpost/ Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newsletter/default/

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