Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, se retrouvent face à face ce matin à Lausanne pour trouver un accord sur le dossier du nucléaire. À deux semaines de la date butoir, Washington et Téhéran ont pourtant réaffirmé ces deniers jours qu’il restait beaucoup à faire. L’Occident veut s’assurer que la République islamique ne puisse pas se doter de l’arme atomique avant de lever les sanctions qui pèsent contre l’Iran.
Le chef de la délégation iranienne doit trouver un terrain d’entente avec la Maison Blanche, mais aussi avec la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, la France, et l’Allemagne qui forment le groupe 5 + 1, en charge des négociations après 12 ans de tensions internationales liées à ce dossier. Quoi qu’il advienne, à Téhéran, c’est le guide suprême qui aura le dernier mot.
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