Fabius reconnait que certains «traînent des pieds» au sujet du financement des pays du sud
par Libération
55 pages et 1 200 points de désaccords, voilà à quoi ressemblait lundi le document qui sert de base pour un accord depuis l'ouverture de la COP 21. Réduit depuis en volume, ce texte est toujours soumis aux négociations, notamment sur la question du financement de la politique énergétique des pays en développement. «C'est une des questions principales» a reconnu Laurent Fabius jeudi soir sur France 5. «Au moment de Copenhague en 2009, les pays riches, dont nous sommes, avaient promis que en 2020 ils fourniraient pour le climat aux pays du sud 100 milliards de dollars par an. Cet engagement doit être tenu puisque nous l'avons pris» explique le président de la COP 21 et ministre des Affaires étrangères, admettant que certains «traînent des pieds» sur ce point.
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