Mercredi, le syndicat de la police a accueilli plusieurs candidats à la présidentielle. Ému que partiellement, le candidat de gauche a refusé. Jean-Luc Mélenchon, lui, n'était pas invité.
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Le syndicat policier recevait ce mercredi plusieurs candidats à la présidentielle. Seule une partie s'est déplacée, les candidats de gauche ayant décliné. Jean-Luc Mélenchon, lui, n'avait pas été invité.
Journée placée sous le sceau de la sécurité pour une partie des candidats à la présidentielle. Une fraction seulement, car le communiste Fabien Roussel, la socialiste Anne Hidalgo et l'écologiste Yannick Jadot ont décliné l'invitation. "L'insoumis" Jean-Luc Mélenchon n'a lui délibérément pas été invité au "grand oral" organisé par le syndicat Alliance-Police national, classé à droite de l'échiquier politique.
"On a refusé de l'inviter, c'est de notre initiative et de notre responsabilité", a assumé ce mercredi sur BFMTV Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat policier, accusant Jean-Luc Mélenchon d'être "quelqu'un qui prône la haine anti-flics à longueur de temps, qui passe son temps à dire que nous sommes des factieux, des groupuscules d'extrême droite".
Trois candidats présents
Trois candidats à la présidentielle ont répondu favorablement à l'invitation: les candidats d'extrême droite Marine Le Pen et Éric Zemmour ainsi que la représentante des Républicains Valérie Pécresse. L'actuel ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, pour La République en Marche (LaREM) qui à date n'a pas de candidat officiel, faisait également partie de la liste des personnalités reçues.
La rencontre, inédite, avait lieu dans un cinéma parisien, et s'est ouverte avec la projection du film Bac Nord. Les personnalités politiques s'exprimaient ensuite à tour de rôle pendant quinze minutes devant leur auditoire.
L'événement a provoqué de vives réactions dans les rangs de La France insoumise (LFI). Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'il ne s'agissait pas d'"un congrès syndical" mais d'"un meeting d'extrême droite indigne de la police républicaine".
Même tonalité du côté du député du Nord Ugo Bernalicis, jugeant également qu'il s'agissait d'un "meeting d'extrême droite", qui consistait en un "débat hallucinant sur la sécurité qui ne parle pas de service public de la police".
"Nous n'avons rien à dire aux factieux qui pensent que le problème de la police, c'est la justice", a rétorqué sur le même réseau social Antoine Léaument, chargé de la communication numérique de Jean-Luc Mélenchon.
Passes d'armes multiples
Une référence à la manifestation des policiers organisée en mai dernier à l'appel des syndicats de l'institution, que Jean-Luc Mélenchon avait qualifiée de "manifestation à caractère ostensiblement factieux", et au cours de laquelle le même Fabien Vanhemelryck
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