Exomars : compte à rebours avant l'atterrissage sur Mars
par euronews-fr
Plus que quelques jours et, théoriquement, un module européen se posera sur la planète mars.Cela s’inscrit dans le cadre d’une mission européenne appelée “Exomars”, montée en partenariat avec la Russie. Objectif : détecter d‘éventuelles traces d’une forme de vie sur la planète rouge. Le programme “Exomars” présenté sur le site du CNES, cliquer ici Le module se trouve actuellement à bord d’une sonde qui s’approche de l’orbite martienne.La sonde doit larguer le module qui est censé se poser mercredi sur la surface de Mars. Just 6 days to #Marslanding. Read about ESA_EDM's design & which technologies it'll test & demonstrate for future https://t.co/WOHQXWeZDk pic.twitter.com/ipFek1TM7E— ESA_ExoMars (@ESA_ExoMars) 13 octobre 2016 Le timing est serré, comme l’explique Michel Denis, directeur des opérations en vol d’Exomars 2016 au sein de l’Agence spatiale européenne (ESA). Il faut à la fois tenir compte des conditions météo sur place, et aussi du temps pour que la sonde puisse poursuivre son orbite sans s‘écraser sur la planète Mars. Car la sonde servira de relais pour collecter les données depuis la surface de mars et les envoyer vers la terre. Les scientifiques veulent notamment savoir s’il y a des traces de gaz, notamment du méthane. Et surtout préciser l’origine de ces gaz. La suite du programme, ce sera Exomars 2020 : l’envoi d’un engin sur Mars. Il effectuera des prélèvements au sol et transmettra les analyses. Pour les astronomes en général, l’enjeu est important : étoffer les connaissances de la planète rouge.Pour les Européens, en particulier, il y a un enjeu stratégique supplémentaire : prouver que les Américains ne sont pas les seuls capables d’envoyer des engins sur Mars. Pour aller plus loin “Avec ExoMars 2016, la compréhension de Mars fera un bond sans précédent”, article paru sur le site futura-sciences.com, à lire ici L’Europe va-t-elle réussir à atterrir sur Mars?
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