EXCLUSIF. Vendée Globe : « La pièce a cédé » : l'explication de Yoann Richomme sur son avarie

par Ouest France

Yoann Richomme (Paprec Arkéa) est revenu en exclusivité pour Ouest-France sur l'avarie dont il a été victime ce vendredi 10 janvier 2025 dans la matinée. Le dauphin de Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) en tête du Vendée Globe a expliqué les raisons de la casse du hook d'une voile d'avant (J0) qui ont déchiré sa voile, la rendant inutilisable jusqu'à l'arrivée aux Sables-d'Olonne (Vendée). « Demain, si on renforce ce hook, en passant sur un meilleur modèle, on cassera ailleurs : ce sera toujours comme ça, ça ne changera jamais » : dans son carnet de bord en exclusivité pour Ouest-France, Yoann Richomme a fait preuve de pédagogie pour expliquer les raisons de la casse du hook d’une voile d’avant (J0) ce vendredi 10 janvier 2025 au cours de la matinée.Le dauphin de Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) sur le Vendée Globe au pointage de 15 h a été victime d’une avarie avec la casse du hook d'une voile d’avant (J0), entraînant la déchirure de la voile qui est désormais inutilisable. « Je vais en profiter pour faire un petit point, a démarré le marin de 41 ans pour présenter la pièce au grand public. On utilise un hook parce qu’on ne pourrait pas utiliser une drisse. Les charges sont trop élevées sur ces mâts-là, avec les voiles et la puissance des bateaux. C’est un système de stylo bic qui vient se bloquer en tête de mât pour tenir la voile, qu’on va ensuite tendre vers le bas pour avoir la tension qu’on veut. On est sur des pièces faites pour un travail de 8 tonnes et une charge de rupture de 23 tonnes… Ça vous donne une petite idée. » « Ce sera toujours comme ça »« Un petit pépin » qui a relégué le skipper sur Paprec Arkéa à plus de 200 milles du Normand après 61 jours de course et ce à moins de cinq jours de l'arrivée aux Sables-d'Olonne (Vendée).Et d'ajouter : « Ce sont des pièces qui sont connues et qui évoluent dans le temps et au fur et à mesure des casses. Pourquoi elles cassent ? Parce que les bateaux évoluent, ils sont de plus en plus puissants, les marins tirent de plus en plus dessus et on se retrouve donc avec des choses nouvelles qui cassent. » Il n'est pas le premier à avoir vu cette pièce casser sur son Imoca depuis le début de la course. Avant lui, d'autres compagnons de "l'Everest des mers" comme Romain Attanasio, Alan Roura

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