Exclusif : sur la ligne de front avec les Forces démocratiques syriennes
par France 24 FR
En Syrie, les forces démocratiques (FDS) resserrent l'étau sur le dernier carré de l'organisation de l'État islamique. Au coeur de cette lutte, nos reporters Romeo Langlois, Mayssa Awad et James André ont pu constater la détermination des djihadistes toujours sur place). D'après le chef du front, ceux qui restent sont les plus coriaces. "Ils sont de toutes nationalités. Il y a des Turcs, des Ouzbeks, des Tchétchènes, des Anglais, des Irakiens, commente Bahos, le commandant du front. Leurs commandants sont des Irakiens et des étrangers. Ils sont prêts à se battre jusqu'à la mort". À deux kilomètres, les FDS butent sur une position difficile. Retranché dans une maison, un couple de djihadistes étrangers refusent de se rendre. Il faudra une nuit à l'unité pour prendre la position. "Bothan arrête-toi ici !", lance un artilleur. - Le djihadiste est là... Et son épouse est là-bas !, prévient un soldat. Les soldats qui ont pris part au combat, assurent que l'homme et la femme étaient armés jusqu'aux dents. "Ils avaient des M16, des kalash, un pistolet mais je sais pas quel modèle. Et ils portaient des ceintures explosives", affirme un autre soldat, qui se dit surpris par l'agressivité de la femme djihadiste. "Les camarades arrivaient par la porte et ils lui criaient de se rendre, pour garder la vie sauve. Tous ceux qui entraient, elle leur tiraient dessus. Elle a tué deux camarades et en a blessé un troisième", poursuit le soldat. Impossible pour France 24 de confirmer la nationalité des djihadistes. "Les commandants sont venus ici et ont trouvé des cartes d'identité (de l'EI) dans leurs poches. Ils ont pris ces cartes et sont partis. Ils ont dit qu'elle était probablement français, Français ou pas français j'en sais rien, en tout cas c'était des étrangers, c'étaient pas des arabes", poursuit le soldat. Quelques instants plus tard, un drone de la coalition survole notre position. Au loin, les avions pilonnent les derniers kilomètres carré qu'il reste du califat de Daech. Des cartes d'identité éditées par Daech... Nous avons demandé aux commandants des FDS à les voir. Pas de réponse pour l'instant... Seule certitude : l'homme portait des chaussures de marque française, mais en vente un peu partout en Europe. (Ambiance tirs)Soldat capuche : Elle rampait vers nous, pour se faire exploser. Ses jambes étaient cassée, elle se traînait au le sol... Quand elle est sortie elle allait appuyer sur le détonateur. Alors on l'a tuée...
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