Ex-espion empoisonné. Washington soutient May, qui accuse la Russie.
par Ça Zap - Zapping TV
Ex-espion empoisonné. Washington soutient May, qui accuse la Russie. Ce lundi, Washington a apporté son soutien aux déclarations de Thérèse May dans l'affaire de l'empoisonnement de l'ex-espion russe, Sergueï Skripal, et de sa fille Youlia : la Première ministre a estimé « très probable que la Russie soit responsable ». Une nouvelle réunion de crise aura lieu ce mardi. Washington a apporté son soutien à Londres qui a estimé « très probable » la responsabilité de la Russie dans l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal au Royaume-Uni, où une nouvelle réunion de crise sur cette affaire était prévue mardi. La ministre britannique de l'Intérieur, Amber Rudd, doit présider mardi à 10H30 (11H30 GMT) une nouvelle réunion interministérielle de crise Cobra pour faire le point sur l'enquête. Le comité « Cobra » est convoqué dans les cas d'urgence nationale au Royaume-Uni. Lors d'une intervention lundi devant le parlement britannique, la Première ministre Theresa May a estimé « très probable que la Russie soit responsable » de l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Youlia, survenu le 4 mars à Salisbury. Moscou a vivement réagi en dénonçant une « provocation ». Washington a en revanche logiquement apporté son soutien à son allié: les Etats-Unis font « toute confiance à l'enquête britannique selon laquelle la Russie est probablement responsable de l'attaque », a déclaré le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson. « Nous sommes d'accord sur le fait que les responsables - à la fois ceux qui ont commis le crime et ceux qui l'ont ordonné - doivent en subir les sérieuses conséquences appropriées », a-t-il ajouté, après un entretien téléphonique avec son homologue britannique Boris Johnson. Interrogé sur l'éventualité d'une réaction de la part des membres de l'Otan après l'attaque d'un des leurs, le chef de la diplomatie américaine a affirmé: "Cela va à coup sûr entraîner une réaction". « Provocation » Le secrétaire général de l'Alliance atlantique Jens Stoltenberg avait auparavant jugé l'empoisonnement « très préoccupant pour l'Otan », soulignant que le Royaume-Uni était un « allié très précieux ». TWITTER MESSENGER LINKEDIN EMAIL Ce lundi, Washington a apporté son soutien aux déclarations de Thérèse May dans l'affaire de l'empoisonnement de l'ex-espion russe, Sergueï Skripal, et de sa fille Youlia : la Première ministre a estimé « très probable que la Russie soit responsable ». Une nouvelle réunion de crise aura lieu ce mardi. Washington a apporté son soutien à Londres qui a estimé « très probable » la responsabilité de la Russie dans l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal au Royaume-Uni, où une nouvelle réunion de crise sur cette affaire était prévue mardi. La ministre britannique de l'Intérieur, Amber Rudd, doit présider mardi à 10H30 (11H30 GMT) une nouvelle réunion interministérielle de crise Cobra pour faire le point sur l'enquête. Le comité « Cobra » est convoqué dans les cas d'urgence nationale au Royaume-Uni. Lors d'une intervention lundi devant le parlement britannique, la Première ministre Theresa May a estimé « très probable que la Russie soit responsable » de l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Youlia, survenu le 4 mars à Salisbury. Moscou a vivement réagi en dénonçant une « provocation ». Washington a en revanche logiquement apporté son soutien à son allié: les Etats-Unis font « toute confiance à l'enquête britannique selon laquelle la Russie est probablement responsable de l'attaque », a déclaré le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson. PUBLICITÉ inRead invented by Teads « Nous sommes d'accord sur le fait que les responsables - à la fois ceux qui ont commis le crime et ceux qui l'ont ordonné - doivent en subir les sérieuses conséquences appropriées », a-t-il ajouté, après un entretien téléphonique avec son homologue britannique Boris Johnson. Interrogé sur l'éventualité d'une réaction de la part des membres de l'Otan après l'attaque d'un des leurs, le chef de la diplomatie américaine a affirmé: "Cela va à coup sûr entraîner une réaction". « Provocation » Le secrétaire général de l'Alliance atlantique Jens Stoltenberg avait auparavant jugé l'empoisonnement « très préoccupant pour l'Otan », soulignant que le Royaume-Uni était un « allié très précieux ». De son côté, Moscou a réagi aux accusations portées par Theresa May en dénonçant une « provocation ». « C'est un numéro de cirque à destination du parlement britannique », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, citée par les agences de presse. Sur Facebook, le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que les accusations visaient à « discréditer la Russie », à l'approche de la Coupe du monde de football, dont elle avait remporté l'organisation notamment aux dépens du Royaume-Uni. Mme May a souligné que l'agent innervant utilisé contre l'ex-espion et sa fille était une substance "de qualité militaire« , du groupe des agents »Novichok« mis au point par la Russie. Elle a donné donné jusqu'à mardi soir à Moscou pour fournir des explications à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). »En l'absence de réponse crédible, nous en conclurons que cette action constitue un usage illégal de la force par l'Etat russe contre le Royaume-Uni. Et je reviendrai alors devant la chambre (des Communes) et présenterai l'éventail des mesures que nous prendrons en représailles", a-t-elle averti. « Un jeu très dangereux » L'ambassade de Russie à Londres a accusé de son côté le gouvernement britannique de jouer un « jeu très dangereux ». Cela « envoie l'enquête sur une piste politique inutile, et porte le risque de graves conséquences à long terme pour nos relations » bilatérales, a déclaré un porte-parole de l'ambassade. Le 4 mars, Sergueï Skripal, 66 ans, et sa fille Youlia, 33 ans, ont été découverts empoisonnés sur un banc de la petite ville de Salisbury, en Angleterre. Ils sont dans un état « critique mais stable, en soins intensifs », tandis qu'un policier, également victime de l'agent innervant, est "conscient" et se trouve « dans un état grave mais stable ». Les agents « Novichok » sont « plus dangereux et plus sophistiqués que le sarin ou le VX », deux autres agents innervants, « et plus difficiles à identifier », selon un professeur de pharmacologie de l'université de Reading (sud de l'Angleterre). A Salisbury, une contamination « limitée » a été constatée dans le restaurant Zizzi et dans le Mill Pub, où se sont rendus Sergueï Skripal et sa fille. « Le risque pour le public est faible », a assuré Mme May. Toutefois, des centaines de personnes ayant fréquenté ces lieux le jour ou le lendemain de l'empoisonnement ont été invitées dimanche à laver leurs vêtements et nettoyer sacs à main ou téléphones portables avec des lingettes désinfectantes
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