Le président de l’Assemblée a annoncé des mesures précises sur "la transparence et l’exemplarité" au sein de l’institution. A propos de la réserve parlementaire, celle-ci sera désormais répartie "au prorata des effectifs de chaque groupe" c’est à dire qu’un député de l’opposition aura "en moyenne" autant que celui de la majorité pour financer des projets locaux. La liste de ceux-ci sera publiée annuellement.
Autre réforme : celle de l’IRFM (indemnité de représentation des frais de mandats) des députés. Le président de l’Assemblée nationale annonce une baisse de 10% de cette enveloppe mais pas de fiscalisation contrairement à ce que demandait Charles de Courson. "Je ne veux pas que les députés aient à montrer leurs factures" explique Claude Bartolone pour qui un contrôle "affaiblirait le rôle du député".
Parmi les changements engagés : le renouvellement du parc automobile de l’Assemblée nationale par des véhicules "hybrides ou électriques". "Le surplus de coût sera compensé par une économie", assure le président qui rappelle que le budget global de l’Assemblée est gelé pour 5 ans. Plus insolite, à propos de la biodiversité, "l’implantation de ruches sur les toits de l’Assemblée nationale" est envisagée.
A partir du 1er novembre, le Palais Bourbon sera ouvert au public "tous les samedis". Il suffira de s’inscrire sur le site précise Claude Bartolone qui annonce aussi une réforme de celui-ci.
Sur la question du cumul des mandats, Claude Bartolone s’est opposé à une différenciation députés/sénateurs.
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