État de santé - Thérapies alternatives, comment éviter les dérives ?
par LCP
89% des Français ont déjà eu recours à une thérapie alternative pour se soigner. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il existe plus de 400 pratiques de soins non conventionnelles. Mais ces médecines réputées plus douces sont-elles vraiment sans danger ? Elles sont souvent utiles pour améliorer le bien-être des patients mais elles peuvent être néfastes, voire mortelles, lorsqu'elles se substituent à un traitement. Alors, comment éviter les dérives thérapeutiques ? Comment mettre fin notamment aux dérives sectaires qui inquiètent de plus en plus la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ? En 2021, 70% des signalements qu'elle a enregistrés dans le domaine de la santé concernaient des pratiques de soins non conventionnelles. Faut-il davantage sanctionner les gourous et les charlatans ? Ou mieux encadrer les thérapies alternatives ? Nous poserons ces questions à nos invités Pascale Duval, directrice de l'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu victimes de sectes (Unadfi), Brigitte Liso, députée Renaissance du Nord, Dr. Pierre de Bremond d'Ars, président du Collectif No Fakemed et Jérôme Poiraud, président de l'Organisation de la Médecine Naturelle et de l'Éducation Sanitaire (OMNES).
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