"Est-il juste de tomber sur le dos des sondeurs?"- L'édito de Christophe Barbier
par LEXPRESS
Après la victoire de Donald Trump, il est de bon ton d'accuser les analystes de s'être trompés. Pourtant, tous ont commenté l'impopularité d'Hillary Clinton et son incapacité de reprendre les rênes des mains de Barack Obama. La tentation d'accuser les sondeurs et analystes est grande au lendemain de la victoire de Donald Trump. Ils ont certes échoué dans leurs projections mais pas dans leurs méthodes. C'est le décalage entre leur base de données et la réalité de l'Amérique qui a voté qui a provoqué l'imprévisibilité de ce résultat. L'autre erreur est de considérer, comme Nicolas Sarkozy, que "la pensée unique" cherche à cacher la réalité du vote. Or, il n'existe pas de pensée unique, car les pensées d'extrême droite ou d'extrême gauche sont toujours représentées dans le débat politique.
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