Est-ce aux politiques de dire le beau ? Un débat du Monde Festival Montréal

par lemondefr

À la suite de l’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre Dame à Paris en avril dernier, le président Emmanuel Macron a défini, avant les experts, un cadre précis pour la rénovation. Il a ravivé une question sensible : qui a le pouvoir de décider dans la culture, de dicter le goût, de nommer des artistes ? Est-ce au propriétaire d’un lieu, à celui qui le finance ? Comment trouver le meilleur équilibre entre les différents acteurs, entre choix esthétiques et efficacité économique ?Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), Dinu Bumbaru, directeur des politiques pour la fondation Héritage Montréal, Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture français et ancien président du Château de Versailles, des Arts décoratifs et du Centre Georges Pompidou, et Claude Provencher, architecte et cofondateur de la firme Provencher_Roy, membre de l’Académie royale des arts du Canada (RCA), en ont débattu le vendredi 25 octobre au Musée des beaux-arts de Montréal.Une rencontre animée par Michel Guerrin, journaliste au Monde.

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