Espagne : le nouveau gouvernement conservateur de Mariano Rajoy prête serment
par euronews-fr
En Espagne, premier conseil des ministres du nouveau gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, après la traditionnelle prestation de serment devant le roi. Parmi les treize ministres choisis, cinq femmes, et sept personnalités issues de la précédente législature. Ahí está. ‘Foto de familia’ del nuevo Gobierno de Rajoy. https://t.co/hYtJp4t44M https://t.co/nW3pMCrNeo— EL MUNDO (@elmundoes) 4 novembre 2016 11 ministros juran su cargo frente a la vicepresidenta y la titular de Defensa https://t.co/0IreBdvqER— EL PAÍS España (@elpais_espana) 4 novembre 2016 Consulta los perfiles de los 13 ministros del nuevo Gobierno de Rajoy https://t.co/8cCa1Ho0q0— EL PAÍS España (@elpais_espana) 3 novembre 2016 Une femme prend la tête du ministère de la Défense : Maria Dolores de Cospedal, la secrétaire générale du Parti populaire, une proche de Mariano Rajoy. Aux Affaires étrangères, le Premier ministre conservateur fait arriver un spécialiste de l’Europe: Alfonso Dastis Quecedo, ce diplomate de carrière était le représentant permanent de l’Espagne auprès de l’Union européenne depuis fin 2011. Il dirigeait la représentation espagnole à Bruxelles en 2012 lorsque l’Espagne a évité de justesse un plan de sauvetage de son économie. Il devra à présent mettre de l’huile dans les rouages avec la Commission européenne qui s’exaspère des promesses non tenues par l’Espagne en termes de maîtrise de son déficit public. L‘économiste Luis de Guindos, porte-drapeau de la politique d’austérité menée par Mariano Rajoy depuis son arrivée au pouvoir en pleine crise, fin 2011, conserve le portefeuille de l’Economie. Interlocuteur privilégié de Bruxelles depuis 2011, Luis de Guindos s‘était montré soucieux de rassurer les marchés pendant les dix derniers mois de blocage politique. Le nouveau gouvernement Rajoy entend maintenir rester fidèle à son programme de rigueur budgétaire.Après 10 mois de blocage et sans majorité parlementaire, sa marge de manoeuvre sera difficile, il sera obligé de former des alliances avec l’opposition. Il devra se montrer ouvert à la négociation dans au moins quatre domaines : les retraites, l‘éducation, le statut de la Catalogne et le financement des régions.
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