ÉRIC DUPOND-MORETTI - SES BRAS D’HONNEUR, SES ÉNORMES CASSEROLES
par LeMediaOfficiel
Éric Dupond-Moretti aurait-il perdu son sang-froid ? Hier à l’Assemblée nationale, le ministre de la justice a adressé trois bras d’honneur au député les Républicains Olivier Marleix, suscitant l’indignation sur les bancs de l’hémicycle. Il faut dire que l’intervention de Marleix avait de quoi irriter le garde des sceaux, qui s’est vu rappeler sa mise en examen par la cour de justice de la république pour prise illégale d’intérêts. En effet, Dupond-Moretti aurait mené une vendetta personnelle contre des magistrats avec lesquels il aurait eu des déboires du temps où il était avocat. Le garde des sceaux a en effet diligenté des enquêtes disciplinaires contre des juges, qui lui en ont fait voir des vertes et des pas mûres. Un mélange des genres surprenant, qui dans n’importe quelle démocratie, aurait amené le garde des sceaux à démissionner. Mais pas en France. Pas Eric Dupond-Moretti. Mis en examen, le ministre de la justice reste droit dans ses bottes et bien en poste. Il garde toute la confiance d’Emmanuel Macron, qui semble ne pas s’inquiéter des casseroles que traîne son gouvernement. Dans sa nouvelle carte blanche, Thomas Dietrich dresse le portrait d’Eric Dupond-Moretti, ancien ténor du barreau et ministre de la justice tonitruant. Le garde des sceaux est tout aussi capable d’oublier de déclarer une partie de son patrimoine, que de frayer avec des dictatures étrangères comme le Congo-Brazzaville ou le Maroc. Finalement, Dupond-Moretti est un symbole : celui d’une macronie où l’on s’affranchit de toutes les règles.
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