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Éric Dupond-Moretti : "On veut que la médiation devienne la règle"

par franceinter

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Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, est l'invité du Grand entretien de France Inter. Il revient sur son plan d'action pour la justice dont les soixante mesures ont été présentées jeudi 5 janvier.Retrouvez tous les entretiens de 8h20 sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien

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Éric Dupond-Moretti : "Mon fil conducteur, c'est rétablir la confiance du citoyen dans la justice"
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Les peines automatiques, c’est une façon hypocrite de réguler la population carcérale, on le fait sans le dire" (Éric Dupond-Moretti)
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"Le ni-ni m'insupporte (...) Je dis aux électeurs de gauche qui nous écoute : réveillez-vous" (Éric Dupond-Moretti)
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"Il s'agit de faire que ces enquêtes préliminaires éternelles redeviennent préliminaires et soient limitées dans le temps" (Éric Dupond-Moretti)
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Éric Dupond-Moretti : "Je travaille avec méthode et précision à un texte" sur la présence des black blocks dans les manifestations
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" J’ai assisté depuis 30 ans à un délitement du secret professionnel" (Éric Dupond-Moretti)
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Éric Dupond-Moretti : "Le travail des états généraux de la justice, on ne pourra pas le jeter"
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Éric Dupond-Moretti veut réglementer la durée des enquêtes préliminaires, 2 ans maximum (ou 3 sur décision d'un procureur) : "Avant 1959, on appelait ça l'enquête officieuse"
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Filmer les audiences: "Ce sera diffusé sur le service public, que quand l'affaire sera définitivement jugée, je ne veux pas d'interférences " (Éric Dupond-Moretti)
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"Moins d'un français sur deux dit ne pas avoir confiance en la justice. Mon projet de loi a pour but de restaurer [cette confiance]" (Éric Dupond-Moretti)
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Éric Dupond-Moretti : "Ce que l'on ne veut plus, c'est qu'il y ait des écoles coraniques dans des lieux qui sont des caves des banlieues, où l'on apprend à des enfants de la République à ne pas respecter la République."
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Surpopulation carcérale: "Nous avons trouvé les sites permettant la construction de 8000 places. Il ne s'agit pas d'incarcérer plus, mais d'incarcérer dans la dignité" (Éric Dupond-Moretti)
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Éric Dupond-Moretti : "Cette loi, c'est une grande loi de liberté, qui redéfinit ce qu'est votre liberté, ce qu'est ma liberté, et quelles sont les frontières infranchissables. Dans mon périmètre, elle vient combler un certain nombre de vides."
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Éric Dupond-Moretti : "Je voudrais dire aux jeunes qui nous écoutent qu'ils se méfient des réseaux sociaux (...). De grâce, méfions-nous de cela, ça cause, et ça crée, un mal considérable, en instillant dans notre société un insupportable poison."
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Filmer les audiences : "C'est la Chancellerie qui donnera son accord, mais le fil rouge de cette réforme c'est rétablir la confiance du citoyen : les Français ne connaissent pas la justice. Il faut de la pédagogie" (Éric Dupond-Moretti)
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Éric Dupond-Moretti : "Quand on regarde de façon pragmatique la situation, on se dit qu'on ne pouvait pas judiciariser plus tôt dans l'affaire Samuel Paty. On peut maintenant judiciariser plus tôt : voilà pourquoi j'ai créé cette infraction."
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Éric Dupond-Moretti : "Je n'ai pas créé le délit de haine en ligne. Ce que j'ai créé, c'est un texte qui concerne une mise en danger de la vie d'autrui par divulgation d'informations relatives à sa vie privée."
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Éric Dupond-Moretti : "La haine en ligne est réprimée dans le cadre de la loi de 1881, faite pour protéger les journalistes. Je n'en ai pas bougé une virgule (...). Aucun journaliste ne pourra être jugé dans les conditions de la comparution immédiate."
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Suppression des crédits automatiques de réduction de peines : "L'automaticité, c'est fait pour les machines, pas pour les êtres humains : il faut que des efforts soient accomplis" (Éric Dupond-Moretti)
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Éric Dupond-Moretti : "Trois magistrats, un juriste et des greffiers seront dédiés à la haine en ligne. Ce n'est pas une compétence exclusive, et nous sommes non pas sur le terrain expérimental mais presque. Pour le moment, c'est suffisant."
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projet de réforme de la justice: "Nous allons intégrer davantage de surveillants pénitentiaires dans les décisions à venir parce que je ne veux plus qu'on les considère comme des porte-clés" (Éric Dupond-Moretti)
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Éric Dupond-Moretti : "Quand on évoque le séparatisme, il n'y a pas que l'islamisme radical, il y a d'autres choses. L'idée c'est de ne pas être trop restrictif, même si ce texte vise essentiellement, bien sûr, l'islamisme radical."
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Éric Dupond-Moretti est l'invité de Benjamin Sportouch
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Éric Dupond-Moretti : "Il y a 20 ans d'abandon : abandon humain, abandon budgétaire de la justice"

Mathilde Seigner face à un regret concernant son ancien beau-père Alain Delon : "Je n'ai pas pu..."

9 novembre 2024 - purepeople

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