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Erdogan poursuit son nettoyage dans les sphères de la Police

Name: Erdogan poursuit son nettoyage dans les sphères de la Police
Uploaded: 2014-01-09T07:57:17+01:00
Duration: 1 min 52 s

par euronews-fr

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Encore un coup de balai du gouvernement turc au sein de la police. 16 hauts responsables de la police, dont le numéro 2 de la sûreté nationale, ont été congédiés ce mercredi. Dans le même temps, l’un des principaux procureurs d’Istanbul, Zekeriya Öz, déchargé de l’enquête pour corruption qui a frappé le gouvernement (mardi), accuse le Premier ministre de lui avoir envoyé deux hommes pour le menacer. En visite au Japon, Recep Tayyip Erdogan a formellement démenti – je cite – “ces mensonges et ces propos diffamatoires”. Bruxelles s’inquiète de la situation. La commission a lancé un avertissement à la Turquie, en tant que pays candidat à l’intégration européenne : “Ces développements pourraient affaiblir les enquêtes en cours et la capacité du système judiciaire et de la police à enquêter sur ces questions de manière indépendante.”(Olivier Bailly, porte-parole)Mais pour Erdogan, ce ménage est nécessaire : toutes les victimes du coup de balai sont soupçonnées d’appartenir à la confrérie du prédicateur musulman Gülen, sorte de “franc-maçonnerie à la turc”, qui tenterait de le faire tomber. “A cause de l’enquête anti-corruption qui l’a frappé, le gouvernement tente de trouver un moyen de contrôler la police et la justice, ce n’est pas la meilleure façon de faire”, explique l’analyste politique, Oral Calislar. “Mais ce n’est pas correct non plus d’user de moyens anti-démocratiques comme l’ont fait la police et les juges pour faire tomber le gouvernement.”Au total ce sont près de 2000 fonctionnnaires qui ont été remerciés ou affectés à de nouveaux postes depuis fin décembre et le scandale de corruption qui touche l’AKP.“Ces événements divisent la population turque. Certains croient qu’il s’agit d’une tentative de renversement du gouvernement. D’autres pensent que le gouvernement essait de dissimuler des preuves de corruption. Et cette division devient plus profonde”, conclut notre correspondant à Istanbul, Bora Bayraktar.