Environ 600 manifestants dans l'Oise pour un «changement nécessaire» ce jeudi
par Oise Hebdo
Les syndicats CGT, FSU, UNEF et UNL appelaient ce jeudi 17 septembre à une «première journée d’action pour imposer le changement nécessaire». Dans l'Oise, ces rassemblements ont réuni un peu moins de 600 personnes. Une manifestation qui dans ce contexte de crise sanitaire vise à proposer d'autres mesures que celles portées par le gouvernement, et une autre distribution des fonds débloqués pour répondre à la crise. A Saint-Maximin, dans le Creillois, 150 à 200 manifestants étaient présents au rassemblement à 10 heures. Ils ont porté des revendications salariales, ont expliqué leur refus - toujours - de la réforme des retraites, revendiqué en réponse aux conditions de travail en pleine crise sanitaire un temps de travail de 32 heures hebdomadaires sans perte de salaire. Le cortège s'est ensuite dirigé vers le rond point de l'Europe (face au cinéma Pathé) à Montataire. A Compiègne environ 250 personnes (selon les forces de l'ordre) se sont réunies à partir de 10 heures Cours Guynemer au départ du cortège avant d'effectuer un tour de ville avec les mêmes revendications. A Beauvais, la manifestation partait à 14 h 30 de la place Jeanne Hachette. On estime à 150 le nombre de participants dont des Gilets jaunes de Senlis, une délégation CGTde l’hôpital de Beauvais mais surtout des territoriaux du Beauvais sous bannière CGT. Cinq représentants de la CGT des différents secteurs public et privé (hôpital, industrie, SNCF) et SNES et FSU sont actuellement reçus en délégation à la Préfecture pour défendre les revendications des services publics. «C’est pas le covid le fléau, c’est le patronat et Macron», s'est agacé un brancardier cégétiste de l’hôpital de Beauvais faisant allusion à Brisgestone à Béthunes.
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