ENQUÊTE VIDÉO. Les deepfakes vont-ils tuer la démocratie ?
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Parmi les possibilités qu'offrent les avancées de l'intelligence artificielle, la création d'images de synthèse, ou deepfakes, pose question. Généralement utilisés pour faire rire, discréditer ou humilier, ces derniers sont désormais employés dans des campagnes électorales, pour désinformer les citoyens. Il ressemble à Tom Cruise, mais ce n'est pas lui. Miles Fischer est un créateur de contenu, qui, à l’aide de l’intelligence artificielle, réussit à prendre la forme de l’une des plus grandes stars d’Hollywood. Et il n'est pas seul. Avec les progrès fulgurants de l’IA, les exemples de synthèse d'images humaines, ou deepfakes, pullulent sur la toile.On devrait voir les technologies produisant ces images synthétiques se perfectionner cette année. Là où ça se complique, c’est que 2024 n’est pas une année comme les autres. Une année électorale hors-normeEn juin, les citoyens de l’Union européenne sont appelés à voter pour élire le Parlement européen. En novembre, les États-Unis éliront leur nouveau président. Le Premier ministre indien, Narendra Modhi, cherchera également à être reconduit pour un troisième mandat. L'IA y joue un rôle déterminantEn tout, plus de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes, cette année. Certains pays, comme Taiwan, ont déjà voté. Et, sans surprise, l’IA y a joué un rôle déterminant. En polluant les campagnes électorales, en falsifiant les propos des candidats. En désinformant les citoyens.
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