En Ukraine, le spectre de la répression se profile-t-il ?
par euronews-fr
En Ukraine, les dizaines de milliers de manifestants réunis à nouveaum ce mercredi soirm place de l’Indépendance sont désormais avertis. Les autorités ne tolèrent plus leur mobilisation. Pour le Premier ministre, le sujet est clos, puisque le parlement a rejeté la motion de défiance contre le gouvernement. Mykola Azarov a haussé le ton et changé de rhétorique. Désormais, il ne parle plus de “manifestants” mais “d’insurgés”.“A Kiev, il y a environ 2500 insurgés qui utilisent leur force et leur capacités pour provoquer les forces de l’ordre et les inciter à répondre pour se défendre”, a estimé le Premier ministre ukrainien.Les leaders de l’opposition ont reçu l’appui du ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, en déplacement à Kiev pour le sommet de l’OSCE, l’Organisation pour la sécurité et la Coopération en Europe.Malgré les menaces, Arseni Iatseniouk a réaffirmé la détermination de l’opposition : “Nous étendons nos actions à Kiev mais aussi dans d’autres villes d’Ukraine, avec le soutien d’entreprises et de citoyens, pour que Viktor Ianoukovitch et que le pays tout entier se rendent compte qu’il ne s’agit pas uniquement d’un combat politique mais qu’il s’agit bien d’un mouvement de protestation du peuple ukrainien contre ses autorités”.La réunion de l’OSCE a donc été maintenue, ce jeudi et ce vendredi, en Ukraine, malgré la crise. Le chef de la diplomatie russe est lui aussi attendu. Sergueï Lavrov a dénoncé, ce mercredi, l’ingérence des pays de l’OTAN dans les affaires intérieures de l’Ukraine.
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