En Ukraine à Kiev, la vie des réfugiés dans le métro à l'abri des bombes
par LeHuffPost
GUERRE EN UKRAINE - Un réveil compliqué pour les habitants de Kiev. 15 000 d’entre eux, selon le responsable du métro de Kiev, Victor Braginsky, se sont réveillés ce mercredi 2 mars dans les couloirs du métro à l’abri des bombes. Des bombardements russes qui s’intensifie de jours en jours. Ces Ukrainiens vivent une situation très compliqué. Les Kieviens sont tous ensemble dans les couloirs du métro. Ils ont des installations de fortune : des tentes, des matelas gonflables, ou pour certains sont à même le sol sur des tapis. Ils n’ont pas d’autre choix pour se protéger des attaques aériennes russes.La Russie a changé de tactique et accentue désormais ses attaques dans les zones urbaines. Les frappes de missiles ont perduré toute la nuit, ce qui a incité les habitants à se réfugiés en sous-sol dans le métro. La veille, le mardi 1er mars, c’est la principale tour de télévision de la capitale près d’un mémorial de l’Holocauste qui a été visée, tuant des civils.“Le bombardement est lourd. La tour de télévision qui se trouve juste à côté de notre station de métro a été frappée hier. Les gens ont très peur, surtout les petits enfants” déclare Anya Kuleshova, une étudiante de 23 ans. Le personnel du métro apporte beaucoup d’aide aux Kieviens. Il leur fournissent notamment de la nourriture et de l’eau.La situation terrifie également les proches des soldats, partis défendre leur territoire. “Mon petit ami est allé à la Défense Territoriale dès le premier jour de guerre et maintenant il défend Kiev. Je suis fière de lui et je sais qu’il fait ce qu’il faut mais je m’inquiète pour lui, surtout quand on a aucun contact pendant une longue période” avoue Svetlana, une journaliste sportive résidant à Kiev.Pour d’autres, la situation est incompréhensible. “C’est une honte que de l’autre côté il y ait des gens comme nous, qui parlent la même langue” s’indigne Lyudmila, une habitante de 88 ans. “La Russie est riche, ils ont de grands champs, des forêts, il y a beaucoup d’espace. Donc pourquoi elle a besoin des nôtres ? Qui en a besoin ? Juste parce qu’un homme veut construire un empire ?” continue-t-elle.Le ministre des Affaires Étrangères français, Jean-Yves le Drian, craint que le pire soit à venir pour Kiev et redoute une “logique de siège”, tactique à laquelle “les Russes sont habitués”.
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