En pleine mer, il croise une baleine sur le point d’exploser

par Huffington Post

ANIMAUX - « Nous l’avons aperçue à des centaines de mètres. C’était comme une montagne. » Jeudi 14 mars, une étrange masse noire flottant au large de l’île norvégienne Andøya, à 300 kilomètres du cercle arctique, a attiré la curiosité d’un groupe de pêcheurs, avant ce que ceux-ci ne découvrent qu’il s’agissait du cadavre d’une baleine sur le point d’exploser. « Je suis pêcheur depuis 27 ans, mais je n’avais jamais vu une chose pareille. J’ai vu des cadavres de baleines sur l’eau et sur le terre, mais comme celui-ci », a affirmé le Dag Rydland au quotidien norvégien Dagbladet, l’un des nombreux médias locaux qui se sont intéressés aux images de la découverte publiées dans la foulée sur le compte Facebook du pêcheur et que vous pouvez découvrir dans la vidéo. Les pêcheurs avouent ne pas s’être attardés autour de la baleine gonflée, de peur que celle-ci explose. Une crainte populaire en partie fondée scientifiquement, mais dont les exemples sont extrêmemement rares, malgré quelques cas médiatisés et des vidéos virales qui ont passionné les réseaux sociaux ces dernières années. Le gonflement du cadavre d’une baleine est en phénomène impressionnant, mais somme toute banal. « Une baleine morte commencera à se décomposer environ 24 heures après son décès. Privées d’oxygène, les cellules meurent. Les bactéries amorcent alors la décomposition des organes internes, aidées par la chaleur ambiante retenue à l’intérieur du corps en raison de l’efficacité isolante de la couche de graisse qui enveloppe la baleine. Le travail des bactéries produit des gaz qui restent emprisonnés dans l’animal », explique le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) du Québec. Depuis jeudi 14 mars, des scientifiques norvégiens ont pu examiner le cadavre au large de l’île Andøya. Ils ne s’inquiètent pas d’une explosion, les gaz se dissipant la plupart du temps progressivement par des interstices. « Mais si quelqu’un arrive avec un gros couteau, par exemple, et le poignarde, une explosion peut se produire », explique au média public NRK Nils Øien, spécialiste des baleines à bosse et chercheur à l’Institut de recherche marine de Norvège. #environnement #nature #mer ----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : https://www.youtube.com/c/lehuffpost Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook: https://www.facebook.com/LeHuffPost/ Twitter: https://twitter.com/LeHuffPost Instagram: https://www.instagram.com/lehuffpost/ Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newsletter/default/

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