En Irak, il faut "donner une dimension militaire" à la lutte contre Etat islamique (EI), estime Sandy Berger
par euronews-fr
Le président américain Barack Obama semblait optimiste après le sommet de l’Otan, qui s’est tenu vendredi à Newport, au Royaume-Uni. “Nous avançons dans la bonne direction, nous allons affaiblir et, in fine, vaincre l’Etat islamique (EI)”, a-t-il déclaré. Cette réunion a jeté les bases d’une coalition internationale pour aider le gouvernement irakien à combattre l’organisation djihadiste, qui occupe toujours une partie du territoire.Euronews a demandé son sentiment à un ancien conseiller à la sécurité nationale du président Clinton, Sandy Berger, qui a aussi conseillé Hillary Clinton lors des primaires américaines de 2008. “Nous devons donner une dimension militaire. Nouspouvons causer des dommages avec notre puissance de feu aérienne, mais il faudra au bout du compte des forces terrestres pour repousser EI. Cela signifie que l’armée irakienne doit être forte, alors qu’elle a été très affaiblie ces dernières années. Alors, nous devons l’aider à se reconstruire.”Mais la coalition internationale à laquelle dix pays se sont dits vendredi prêts à participer (outre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Turquie, la Pologne, le Danemark, le Canada et l’Australie) est à ce jour encore un concept dont les contours et modalités demeurent extrêmement flous.“Le sentiment largement partagé à Washington chez les experts en politique étrangère est que le sommet de l’OTAN a été un succès relatif, commente notre correspondant aux Etats-Unis, Stefan Grobe. Au départ réticent, le président Obama a su rassembler ses partenaires. Il lui faut maintenant convaincre son opinion publique et le Congrès américain…”
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