En fauteuil roulant depuis ses 2 ans, Kenza dénonce l'inaccessibilité des plages

par Huffington Post

ACCESSIBILITÉ - “Quand-est ce que l’on peut vivre?”. Kenza, jeune étudiante de 22 ans, est en fauteuil roulant depuis presque toujours. C’est après s’est fait renverser par une voiture à l’âge de 2 ans, qu’elle est devenue tétraplégique incomplète. C’est-à dire-qu’elle peut utiliser ses bras, mais bouge difficilement ses doigts. Pour autant, elle n’a jamais eu le sentiment d’être différente des autres, jusqu’à ce qu’elle quitte son Alsace natale pour Montpellier, afin d’y obtenir son bachelor. “Les plages, c’est nouveau pour moi, avant j’y allais une fois par an pendant l’été, aujourd’hui, je peux y aller facilement”, explique la jeune femme au HuffPost dans la vidéo ci-dessus. Alors, rapidement, “le problème s’est posé”. Ce problème? Le manque d’accessibilité des plages pour les personnes en fauteuil roulant. “Je me contente clairement du minimum, et j’en ai marre”, affirme Kenza. Pour montrer qu’aller à la plage n’est pas évident pour elle, l’Alsacienne a publié une vidéo sur son compte TikTok où elle filme l’inaccessibilité de l’une des plages de la Grande-Motte (Hérault), rénovée il y a un an. “Je voulais aller sur le sable et je vois qu’il n’y a que des escaliers. Donc je me déplace un peu plus loin et je vois enfin une pente, mais il n’y a aucun tapis et aucun caillebotis” sur la plage, pour que les fauteuils puissent rouler. Ailleurs, elle aperçoit une paillote et un tapis qui y permet d’y accéder, “mais pour y aller, il faut descendre des marches”, se désole l’étudiante.  “C’est un combat qui sera dur” À la suite de la publication de cette vidéo, Kenza a reçu de nombreux témoignages de personnes dans la même situation. “Elles disaient ne plus avoir la force de se battre, elles acceptent. Mais moi, je n’ai pas envie!”, insiste-t-elle. Au-delà de la plage, l’étudiante dénonce la difficile accessibilité des espaces publics de manière générale. “Comment vas-tu accepter ton handicap si, à côté, tu n’as rien pour te divertir ou faire les courses sans te prendre la tête?”, s’interroge-t-elle. À travers ses vidéos sur les réseaux sociaux, elle souhaite raconter le handicap tel qu’il est, sans tabou. “Je veux montrer que ça ne va pas. Ça peut aider des gens, mais surtout en informer. C’est un sujet qui n’est pas assez élaboré en France, à mon goût, alors que ça peut vraiment changer notre quotidien”, souligne Kenza. Déterminée, elle est prête à se lancer dans “un combat qui sera dur”. ----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : https://www.youtube.com/c/lehuffpost Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook: https://www.facebook.com/LeHuffPost/ Twitter: https://twitter.com/LeHuffPost Instagram: https://www.instagram.com/lehuffpost/ Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newsletter/default/

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