Pour lancer la deuxième partie de son mandat, Emmanuel Macron voudrait baisser l'impôt sur le revenu, le plus emblématique des prélèvements obligatoires. C'est ce que ressort de l'allocution reportée à cause de l'incendie de Notre-Dame : pas de hausse d’impôts, mais des baisses pour ceux qui travaillent "en réduisant significativement l’impôt sur le revenu [...] cela sera une réalité dès l’année prochaine." Cette baisse sera financée par "la suppression de certaines niches fiscales, la nécessité de travailler davantage et des réductions de notre dépense publique." Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, a milité pour une entrée plus douce dans l’impôt concernant les contribuables les plus modestes.
Il a proposé de modifier la décote pour réduire l’impôt de ces derniers "sans baisser celui des plus riches.
pour remplir cet objectif, des députés LREM ont soumis la création de 2 tranches d’imposition intermédiaires en plus pour les plus modestes : l’une entre 0 % et 14 %, l’autre entre 14 % et 30 %. Coût ? entre 1 et 3 milliards d’euros. Certaines niches fiscales de "confort" profitant aux plus riches seraient donc réduites.
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