Emmanuel Macron sur les contrats aidés : "Que ceux qui les défendent les prennent !"
par Ça Zap - Zapping TV
Emmanuel Macron sur les contrats aidés : "Que ceux qui les défendent les prennent !" Visiblement excédé par les critiques sur la suppression massive de contrats aidés, le chef de l'Etat s'est lancé dans une longue justification de sa politique en la matière, mardi, dans le Nord. Emmanuel Macron s'en est vivement pris à ceux qui critiquent la suppression massive de contrats aidés. Mardi, lors d'un déplacement dans le Nord, le chef de l'État a lancé : "Que ceux qui les défendent les prennent ! Ils n'en voudraient pas pour eux-mêmes ! J'entends les messages qui m'ont été livrés sur les contrats aidés. Il y a des publics très en difficulté, il y a des quartiers très en difficulté, il y a quelques priorités que j'ai déjà évoquées pour les emplois aidés, au niveau de 200.000", chiffre retenu dans le budget 2018, a déclaré le chef de l'État à Tourcoing, lors d'un discours consacré à la politique de la Ville. "Pas sain" d'augmenter le nombre d'emplois aidés. "Mais il n'est pas sain, selon les cycles électoraux, de monter à 500.000 ou 600.000 les emplois aidés en les plaçant comme des petits pains auprès des collectivités ou des maires pour arranger les chiffres du moment et nous expliquer que c'est l'alpha ou l'oméga de la politique de l'emploi. Un contrat aidé, c'est un contrat à court terme subventionné par l'État. Un contrat aidé, ce n'est pas la bonne solution quand il n'y a pas une formation à la clé pour trouver un emploi", a lancé le président de la République dans une nouvelle pique adressée à son prédécesseur François Hollande, qui avait porté à 459.000 le nombre de ces contrats en 2016. Macron, excédé. "Ils ne veulent pas un contrat d'un an où on tremble à la fin de chaque année pour savoir si on nous le redonnera, où il n'y a pas de qualification à la fin du contrat aidé. Enfin ! Et que tous ceux qui la main sur le cœur viennent nous expliquer que les contrats aidés, c'est la solution dont on a toujours rêvé, mais qu'ils les prennent les contrats aidés ! Ils n'en voudraient pas pour eux-mêmes !", s'est emporté le chef de l'Etat, visiblement excédé.
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