Emmanuel Macron : les policiers qui ne veulent plus le protéger

par Kangai News

Emmanuel Macron : les policiers qui ne veulent plus le protéger. Pour ne pas avoir à protéger le président de la République, certains agents de police n'hésitent plus à se faire porter pâles. Mais d'où vient un tel ressentiment ? Pourquoi ces policiers ne veulent-ils plus assurer la protection du président ? "Nous sommes devenus des gardiens", assène de policier de 29 ans dans les colonnes du Parisien. Il fait partie de ces agents qui, ne pouvant faire valoir aucun droit de grève, ont décidé de se mettre en arrêt maladie pour contester. Nombreux sont les gardiens de la paix à s'indigner de leurs conditions de travail. La "marche de la colère", une manifestation parisienne organisée ce mardi 2 octobre, visait justement à exprimer ce mal-être et ce ressentiment qui travaille au corps nos forces de l'ordre, rappelle Sud Ouest. A lire aussi : Emmanuel Macron devra maintenant s'acquitter de l'ISF "Je suis rentré dans la police parce que je l'aimais, c'était par vocation mais maintenant je souhaite la quitter, je n'ai plus la foi", explique l'un des agents au journal local. "Je demande à mes enfants de ne pas dire à l'école que leur père est policier, j'ai trop peur pour eux", s'inquiète une mère de famille, qui a épousé un agent tandis qu'un autre invoque "l'essence même de son métier" : "protéger la population". Car c'est bien là le problème, au moins aux yeux des agents qui officient au commissariat de Versailles dans les Yvelines. Ils en ont assez d'assurer la seule protection du président de la République. "Aujourd'hui, on ne fait plus de patrouille. On n'intervient plus", note l'un d'entre eux. "C'est systémique ! Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, on n'arrête pas. Tous les week-ends, s'il n'est pas à l'étranger, il est là. Et le garder, c'est une mission qui ne correspond pas vraiment à notre travail. On reste huit heures dans une bagnole sans pouvoir aller aux toilettes et sans pouvoir manger", explique-t-il au Parisien. Plutôt que de se concentrer sur la sécurité du chef de l'État, ces agents souhaiteraient retourner au contact des citoyens. "J'aime sentir que je suis capable d'aider la population", confirme le policier, qui dit apprécier dans son travail le fait de se sentir "concerné".

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