Emmanuel Macron en Russie : on sait enfin pourquoi Vladimir Poutine l'a tenu si...

Emmanuel Macron en Russie : on sait enfin pourquoi Vladimir Poutine l'a tenu si...

C'est un voyage qui a fait grandement parler. Le 6 février dernier, Emmanuel Macron s'est rendu à Moscou en qualité de président de l'Europe afin de s'entretenir avec Vladimir Poutine sur le conflit en Ukraine. Mais une image a marqué tous les esprits : la distance excessive entre le chef de l'Etat français et son homologue russe lors de la discussion. En effet, le mari de Brigitte Macron a été installé à l'autre bout d'une table de plusieurs mètres de long. Un détail qui lui a valu de vives moqueries sur les réseaux sociaux, certains allant même jusqu'à supposer un "message diplomatique" envoyé par le Kremlin. Mais il y avait une raison bien précise à cette mise en scène.Depuis le début de la pandémie de Covid-19, Vladimir Poutine impose un protocole très strict à ses visiteurs afin d'éviter toute contamination. Tout comme Emmanuel Macron, plusieurs personnalités politiques, comme le Premier ministre hongrois Viktor Orban ou le président iranien Ebrahim Raïssi, n'ont ainsi pas pu l'approcher. La raison ? Ils ont refusé de se soumettre à un test PCR de dépistage du Covid-19 russe à leur arrivée au Kremlin. C'est pour cette même raison qu'Emmanuel Macron a été tenu à distance du leader russe, comme l'ont indiqué deux sources proches de l'Elysée à Reuters.Selon ces deux sources, Emmanuel Macron avait été informé par la présidence russe de ce protocole très strict mais avait tout de même refusé de se soumettre à un test PCR en connaissance de cause. Et l'explication est assez surprenante... "On savait très bien que ça voulait dire pas de poignée de main et cette longue table. Mais on ne pouvait pas accepter qu'ils récupèrent l'ADN du président", a expliqué une des sources au fait du protocole sanitaire de l'Elysée. Le président aurait toutefois passé un test PCR en France avant son départ, ainsi qu'un test antigénique "effectué par son propre médecin une fois en Russie."De son côté, l’Élysée a confirmé avoir jugé "inacceptable" le protocole sanitaire du Kremlin. "Les conditions protocolaires permettant un entretien entre les deux chefs d’État avec une distanciation moindre (contact avec serrage de mains et table plus petite) imposaient un protocole sanitaire qui ne nous paraissait ni acceptable ni compatible avec les contraintes d’agenda", a indiqué la présidence française. Le mystère est résolu !